L'Esoterisme au Cinema


Le cinéma peut-il être un vecteur d’ésotérisme, voire un art ésotérique à proprement parler ? Étymologiquement, l’ésotérisme (du grec « esôteros », qui signifie « intérieur »), désigne la doctrine des choses « intérieures », au sens de rentrées, cachées, inaccessibles au profane. Dans l’Antiquité, il s’agissait des enseignements réservés à un petit groupe d’initiés. Par la suite, l’ésotérisme en est venu à désigner tout mouvement ou doctrine relevant d’un enseignement caché et procédant par le biais d’initiations.


Dans le domaine artistique, l’ésotérisme désigne le contenu caché, ou crypté, d’une œuvre. Celui-ci est généralement dissimulé derrière une représentation symbolique dont le sens ne peut être perçu que par les initiés. 

La fonction du symbole est alors de signifier autre chose que le sens usuel, soit en ouvrant les portes d’une compréhension plus profonde, soit en faisant de ce symbole la représentation approximative d’une expérience spirituelle. 

On parle ainsi de littérature ésotérique (ouvrages d’Hermès Trismégiste, « La Table d’Émeraude », le « Zohar », etc.), d’architecture ésotérique (mégalithes, labyrinthes, cathédrales, etc.), de musique ésotérique (Hildegarde de Bingen, « Œuvres pour piano » de Gurdjieff, Stephan Micus, etc), ou encore de films ésotériques.


C’est à cette catégorie d’œuvres que ce documentaire s’intéresse, posant la problématique suivante : les thématiques ésotéristes qui occupent une place de plus en plus importante dans le cinéma d’aujourd’hui (« Da Vinci Code », « La Neuvième Porte », « Mulholland Drive », etc.) sont-elles de simples ingrédients du divertissement, ou peut-on y voir un véritable sens caché ?

Source : lefirago.info

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