L'UFC-Que Choisir alerte sur 1.000 produits «indésirables»


Des produits cosmétiques toxiques. Plus de 1.000 produits figurent désormais dans une liste actualisée par l’UFC-Que Choisir sur des cosmétiques aux substances jugées « indésirables », a annoncé mercredi l’association, qui a par ailleurs repéré des substances interdites dans 23 produits, dont elle réclame le « retrait immédiat ».


Cosmétiques dangereux : quelles substances... par journalsudouest

Lors d’un précédent pointage en février, un an après avoir initié sa liste, l’UFC-Que Choisir avait appelé les consommateurs à alimenter eux-mêmes sa base de données, qui épinglait alors 400 produits.

L’association identifie désormais 12 composés « préoccupants » (perturbateurs endocriniens, allergisants, irritants, etc.), contre 11 précédemment, et a repéré 23 produits incorporant dans leurs formules des substances « rigoureusement interdites » et pourtant toujours vendus sur le marché, selon son communiqué.
Un perturbateur endocrinien dans un fond de teint

L’un de ces produits, un fond de teint sous forme de poudre minérale, contient ainsi de l’isobutylparaben, « un perturbateur endocrinien avéré, pourtant interdit depuis plus de 2 ans » dans l’Union européenne, s’indigne l’UFC.

D’autres produits, dont un spray solaire pour enfants, un soin masculin pour les yeux et un gel coiffant pour cheveux contiennent de la MIT, alors même que cet allergisant est interdit depuis février dans l’Union européenne pour des produits de ce type, non rincés. L’UFC-Que Choisir a réclamé le « retrait immédiat » de ces 23 cosmétiques « hors-la-loi ».

L’industrie cosmétique promet de faire le ménage

Sollicité par l’AFP, le président de la Fédération française des entreprises de la beauté (Febea), Patrick O’Quin, a également appelé les distributeurs à les « retirer immédiatement du marché, conformément à la réglementation ».

La « complexité » de certaines chaînes de distribution pourrait expliquer que certains produits non rincés contenant de la MIT soient toujours vendus, bien qu’étant interdits depuis 4 mois, selon la Febea, jugeant en revanche « inexcusable » la présence dans d’autres produits de perturbateurs endocriniens interdits depuis 2015.

Source : http://www.20minutes.fr

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